Le retour de Vinexpo fut un trajet specialement long puisque comme à l'accoutumée nous nous sommes arreté pour le "traditionel" cassoulet.
Comme chacun peut s'en douter nos foies éprouvés par une semaine entièrement tournée vers le breuvage qui nous interesse n'avaient pas besoin de ça.
Aux alentours de minuit à l'arrivée à Châteauneuf du Pape, nous avons eut la bonne surprise de constater que Fred (Mère Germaine) travaillait toujours.
Sur sa terrasse en bord de route, il argumentait pour convaincre deux touristes hollandais (convaincus d'avance) de la qualité du millésime 2003 à Châteauneuf, aidé d'un flacon de Pegau de ce millésime. Afin d'appuyer sa démonstration il déboucha également une bouteille de Chorégies.
Pegau c'est la force et l'élégance, mais le vin n'est pas encore a son optimum (ça c'est pour les critiques de 2003 avec leurs poncifs de vins déséquilibrés et impropres à une longue garde) pour les veinards qui en ont dans leur cave vous avez encore 5 ans ou plus à attendre avant d'ouvrir sur une daube, un civet, un plat d'hiver capable de répondre au vin.
Les Chorégies la finesse et la longueur, c'est parfait maintenant, et plus particulièrement sur de l'agneau (gigot du dimanche par exemple).
En tout cas j'en connais qui sont rentrés dans leur penates plus tôt que nous, mais malgrès ça je ne les envie pas.
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